Analyse du modèle économique inclusif : GrowPact, Kenya

GrowPact Limited, basée à Kitale, dans le comté de Trans-Nzoia, multiplie et fournit des plants de haute qualité aux agriculteurs du Kenya. L'entreprise prévoit d'accroître son effectif de 5 500 à 10 000 agriculteurs d'ici deux ans. Elle vise à bâtir un modèle économique favorisant l'inclusion et la rentabilité, tant au niveau des exploitations agricoles que des entreprises, grâce à :

1. Augmenter la productivité, la rentabilité et la résilience des agriculteurs horticoles grâce à la fourniture de plants de haute qualité et de formations agronomiques.
2. Créer des liens commerciaux pour sa base d’agriculteurs afin de réduire les pertes après récolte.

Dans notre rapport d'étude de cas, vous trouverez nos analyses couvrant les points suivants :

• Le modèle présente un cas d’affaires et d’impact positif, même s’il est nécessaire de piloter et de tester certains services.
• Bien que les supports de culture présentent un potentiel de revenus positif pour les producteurs de tomates sous serre, leur rentabilité reste à démontrer. Il est recommandé de mener des essais en collaboration avec quelques agriculteurs avant leur déploiement.
• Malgré l'efficacité avérée des formations agricoles pour améliorer les compétences en gestion et, in fine, accroître les rendements, GrowPact s'est abstenu par le passé de proposer des services de formation performants. Cela s'explique principalement par l'incapacité et/ou la réticence des agriculteurs à payer d'avance ces services, ainsi que par l'absence d'un système en boucle fermée permettant à GrowPact de récupérer indirectement les coûts de formation grâce aux marges sur les produits agricoles. Il est conseillé de tester différents modèles de récupération des coûts de formation des agriculteurs.
• Grâce à l'ensemble complet de prestations de services, les agriculteurs produisent un total de 26 000 tonnes de tomates et 15 000 têtes de choux, créant ainsi une excellente opportunité de collaboration avec les acheteurs.